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Cancer colorectal

Le gros intestin fait partie du système digestif. Il est composé du côlon et du rectum. Le côlon absorbe le surplus d’eau des selles et le rectum pousse les selles pour les expulser hors du corps.

Le cancer du côlon peut se former dans n’importe quelle partie du côlon, qui est la partie inférieure du système digestif. Le cancer du rectum peut se former dans le rectum, qui constitue les 15 derniers centimètres du gros intestin. L’association de ces deux cancers est souvent appelée « cancer colorectal » ou « cancer de l’intestin ». Il existe différents traitements pour le cancer du côlon et le cancer du rectum.

Le cancer colorectal et les polypes (petites excroissances) commencent dans les cellules recouvrant les parois du côlon ou du rectum. Certains polypes peuvent devenir cancéreux avec le temps. Ces polypes sont appelés des « polypes précancéreux ».

Pour en savoir plus sur le cancer colorectal, consultez la page de la Société canadienne du cancer.

Contenu de cette page

Vous trouverez de l’information, des ressources et des outils de Santé Ontario (Action Cancer Ontario) pour :

  • les participants au dépistage, les personnes atteintes d’un cancer, leurs familles et leurs aidants;
  • toute personne intéressée par le cancer colorectal;
  • les fournisseurs de soins de santé.

Vous trouverez également des liens vers d’autres organismes offrant de l’information relative au cancer colorectal.

Prévention

Voici plusieurs mesures à prendre pour réduire votre risque de cancer colorectal:

Limitez votre consommation d’alcool Les personnes qui boivent régulièrement 25 grammes (ou environ deux verres standard) d’alcool par jour ont un risque de cancer colorectal 20 % supérieur aux autres.

Les gros buveurs peuvent également avoir une alimentation inadaptée. Par conséquent, ils manquent de nutriments tels que la vitamine D, le calcium et le folate, qui semble contribuer à la protection contre le cancer colorectal.

Ne fumez pas

Le tabagisme est lié à de nombreux types de cancer et autres types de maladies. Il n’existe aucun produit du tabac sécuritaire, ni aucune quantité de tabac sécuritaire.

Il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer. Si vous ne fumez pas, protégez-vous en évitant l’exposition à la fumée du tabac des autres (tabagisme passif). Plusieurs tentatives peuvent être nécessaires pour arrêter de fumer. Si vous avez essayé de renoncer dans le passé et que vous avez recommencé à fumer, ne laissez pas tomber. À chaque essai, vous vous rapprochez de votre objectif d’arrêter pour toujours.

Pour des renseignements sur le renoncement au tabac, visitez:

Limitez votre consommation de viande rouge ou de viandes transformées

Manger 100 grammes de viande rouge (environ la taille d’un jeu de cartes) ou 50 grammes de viande transformée par jour augmente votre risque d’avoir un cancer colorectal de 20 %.

Consommez des aliments riches en fibres

Une alimentation à haute teneur en fibres peut vous aider à réduire votre risque de cancer colorectal. Les fibres contribuent à préserver la santé du côlon en accélérant l’élimination des selles.

Vous pouvez obtenir des fibres dans les céréales complètes, les légumes, et certains fruits. Les fruits et légumes peuvent également aider:

  • à prévenir les carences nutritionnelles
  • à fournir des sources naturelles de vitamines qui protègent du cancer
  • à atteindre ou conserver un poids santé

Maintenez un poids santé

Si vous n’avez pas un poids santé, perdre même un petit peu de poids peut vous aider à réduire les risques pour votre santé. De petits changements à votre alimentation et votre activité physique peuvent suffire à améliorer votre santé.

Soyez actif

L’activité physique permet d’améliorer votre santé, votre bien-être et votre qualité de vie, et réduire votre risque de cancer. Être « actif » ne signifie pas juste suivre des programmes d’exercice – de nombreuses activités du quotidien, comme le jardinage, les tâches ménagères, la danse ou les déplacements à pied comptent également. Vous pouvez pratiquer une grande partie de ces activités en famille ou avec des amis.

Vérifiez si vous présentez un risque élevé

Il y a des risques que vous héritez de votre famille. Vos gênes et vos antécédents familiaux ont eu ou non un cancer jouent un rôle important dans votre risque d’avoir un cancer. Des tests génétiques peuvent déterminer si vous avez des changements génétiques (mutations) qui augmentent votre risque de certains cancers, comme le cancer colorectal.

Le programme de dépistage du cancer colorectal de l’Ontario, ContrôleCancerColorectal, ne concerne pas les personnes présentant un risque élevé de cancer colorectal en raison de conditions génétiques. Le programme concerne principalement les personnes présentant un risque moyen ou supérieur.

Risque supérieur ne nécessitant pas de test génétique

Si vous avez un parent, un frère ou une sœur, ou un enfant qui a eu un cancer colorectal, vous présentez un risque supérieur de développer un cancer colorectal.

Risque supérieur nécessitant un test génétique

Bien qu’elles soient relativement rares, certaines maladies génétiques sont étroitement liées au cancer colorectal. Les voici:

  • La polypose adénomateuse familiale rectocolique et atténuée
  • La polypose liée au gène MYH
  • Le syndrome de Peutz-Jeghers
  • Le syndrome de Lynch
  • La polypose juvénile

Parlez à votre médecin ou infirmier praticien si vous pensez qu’une évaluation génétique pourrait vous être utile.

Pour de l’information à propos des tests génétiques, visitez la page de la Société canadienne du cancer.

Dépistage

Le dépistage du cancer est un test réa-lisé chez des personnes susceptibles de développer un cancer, mais qui n’ont pas de symptômes et se sentent généralement bien.

La recherche a démontré que près de sept personnes sur dix recevant un diagnostic de cancer colorectal n’ont pas d’antécédents familiaux de la ma-ladie. Cela signifie que le dépistage du cancer colorectal est important, même si vous n’avez pas d’antécédents fami-liaux de la maladie. La recherche a éga-lement démontré que la plupart des personnes ayant reçu le diagnostic de la maladie ont plus de 50 ans. Pour cette raison, la plupart des personnes commencent le dépistage du cancer colorectal dès 50 ans.

Le dépistage permet de détecter le cancer colorectal tôt, lorsqu’il est plus susceptible d’être guéri. Si le cancer colorectal est décelé de façon précoce, neuf personnes sur dix peuvent être guéries. Si vous ne vous faites pas dépister, vous pourriez être atteint d’un cancer colorectal sans même le savoir.

La méthode de dépistage utilisée dé-pend du risque de développer un can-cer colorectal (moyen ou accru).

Pour les personnes présentant un risque moyen

Une personne présente un risque moyen si elle est âgée de 50 à 74 ans, et n’a pas de parent au premier degré (parent, frère/sœur ou enfant) ayant reçu le diagnostic de cancer colorectal

Si vous présentez un risque moyen de développer un cancer colorectal :

  • vous devez vous faire dépister tous les deux ans à l’aide du test immunochimique fécal (TIF);
  • vous pouvez aussi décider de vous faire dépister à l’aide de la sigmoïdoscopie flexible (un test de dépistage du cancer colorec-tal différent) tous les 10 ans au lieu du TIF.

Pour les personnes présentant un risque accru

Une personne présente un risque ac-cru si elle a des antécédents familiaux de cancer colorectal dont au moins un parent au premier degré (parent, frère/sœur ou enfant) ayant eu la ma-ladie.

Si vous présentez un risque accru de développer un cancer colorectal, une coloscopie (un test de dépistage du cancer colorectal différent) est re-commandée dès l’âge de 50 ans, ou 10 ans avant l’âge auquel votre proche a reçu son diagnostic, selon la pre-mière de ces éventualités.

Certains tests ne sont pas re-commandés

Vous pouvez entendre parler d’autres tests de dépistage du cancer colorec-tal, mais le programme ontarien de dépistage du cancer colorectal, Con-trôleCancerColorectal, ne les recom-mande pas.

Pour obtenir de plus amples rensei-gnements, consultez la section « Types de dépistage » de la page Dépistage du cancer colorectal.

En savoir plus

Rendez-vous à la page Dépistage du cancer colorectal pour obtenir de plus amples renseignements sur :

  • les différents types de tests de dépistage;
  • quand et où effectuer un test de dépistage du cancer colorec-tal;
  • pourquoi certains tests ne sont pas recommandés pour le dé-pistage.

Diagnostic

Au moment du diagnostic, des tests peuvent être nécessaires pour confirmer le cancer. Attendre les résultats de tests peut être stressant. Si vous attendez un diagnostic, parlez à votre médecin pou infirmier praticien de la gestion du stress dans ce moment difficile.

Pour de l’information à propos des tests de diagnostic pour le cancer colorectal, visitez le site Web de la Société canadienne du cancer.

Commencer le processus de diagnostic

Tout le monde ne suit pas le même processus de diagnostic. Certains peuvent être guidés dans le processus par leur médecin de famille, d’autres peuvent être aidés par un spécialiste ou un programme d’évaluation diagnostique.

Dans de nombreux cas, le médecin de famille est le premier point de contact pour le diagnostic du cancer et c’est lui qui aiguille un patient vers un spécialiste ou un programme d’évaluation diagnostique.

Pour savoir si un programme d’évaluation diagnostique est offert dans votre région, consultez notre carte des programmes d’évaluation diagnostique.

Traitement

Le traitement du cancer colorectal dépendra de ce qui suit:

  • Type de cancer
  • Stade du cancer
  • Traitements choisis par le patient

Les traitements peuvent comprendre:

  • chirurgie
  • traitement médicamenteux (chimiothérapie)
  • radiothérapie
  • d’autres options
  • essais cliniques

Pour en savoir plus sur les types de traitement du cancer colorectal, visitez le site de la Société canadienne du cancer.

Information sur le traitement médicamenteux

Vous pouvez vous renseigner sur les médicaments précis utilisés à l’aide de nos fiches d’information du patient. Elles fournissent de l’information sur les traitements médicamenteux du cancer, notamment leur utilité et la manière de traiter les effets secondaires. Vous pouvez trouver les fiches d’information des patients sur la page Médicaments.

Vous pouvez également consulter la page À propos de la chimiothérapie pour des renseignements généraux sur le traitement médicamenteux du cancer.

Traitement des symptômes et des effets secondaires

Les personnes atteintes de cancer peuvent avoir des symptômes liés à leur cancer ou des effets secondaires du traitement.

Nos guides de traitement des symptômes expliquent:

  • comment reconnaître des symptômes
  • les choses à faire et à ne pas faire
  • quand prendre contact avec l’équipe de soins de santé

Les guides sont mis à disposition des patients et de leurs fournisseurs de soins de santé. Chaque guide de patient est accompagné de liens vers des ressources utiles comme des cours, des livres, des vidéos et des feuilles de travail.

Nos fiches d’information sur les effets secondaires offrent des astuces pour les personnes ayant des effets secondaires de la chimiothérapie.

Si vous êtes atteint du cancer, n’oubliez pas qu’il est important de parler de tout symptôme et toute inquiétude à votre équipe de soins de santé.

Essais cliniques

Les essais cliniques sont des études scientifiques mettant à l’essai l’efficacité et l’innocuité d’un traitement médical. Trouvez des essais cliniques au Canada.

Soins palliatifs

Les soins palliatifs apportent un soutien aux personnes atteintes d’une maladie qui engage le pronostic vital, et leurs familles. L’objectif de ces soins est de soulager la souffrance pour que les patients puissent avoir la meilleure qualité de vie possible. Les soins palliatifs doivent commencer au moment du diagnostic de maladie engageant le pronostic vital.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page Soins palliatifs.

Après le traitement

À la fin du traitement, le patient entre dans une nouvelle phase du cancer. Une grande partie des soins sera transféré aux fournisseurs de soins dans la collectivité, comme un médecin de famille ou un infirmier praticien.

Soins de suivi

Les soins de suivi sont les soins dispensés une fois que le traitement actif d’un cancer colorectal est terminé. Ils visent à:

  • aider la personne à se remettre du cancer et des traitements
  • détecter le cancer tôt en cas de rechute

Pour en savoir plus sur les soins de suivi, visitez le site de la Société canadienne du cancer.

Traitement des symptômes qui persistent

Une personne peut ressentir des symptômes du cancer pendant des mois ou des années après la fin du traitement. Ils sont appelés effets sur le long terme ou effets tardifs.

Si vous êtes confronté à des symptômes qui persistent après votre traitement du cancer, vous trouverez de l’information sur comment les gérer dans nos guides de Traitement des symptômes et des effets secondaires.

Soins de fin de vie

Chaque personne vit une expérience différente durant les derniers mois et jours de sa vie. Les symptômes peuvent changer avec l’évolution de la maladie, et la nécessité d’information et de soutien est propre à chaque patient. Les membres de la famille auront également leurs propres questions, inquiétudes et besoins.

Si vous aidez un membre de votre famille au cours des derniers mois de sa vie, parlez à votre équipe de soins de santé de vos questions et inquiétudes régulièrement. Ils peuvent vous fournir des renseignements et des ressources pour vous aider vous et votre famille, à prendre des décisions et prévoir les soins de fin de vie.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page soins palliatifs.

Faits

  • Le cancer colorectal est le troisième cancer le plus souvent diagnostiqué dans la province. Le cancer colorectal est également la deuxième cause de décès imputable au cancer la plus courante en Ontario.
  • On estime qu’en 2020, environ 9 245 personnes en Ontario recevront un diagnostic de cancer colorectal et environ 3 194 personnes en mourront.
  • Un Ontarien sur quinze recevra le diagnostic du cancer colorectal au cours de sa vie, et un sur trente-quatre mourra des suites de cette maladie.
  • Le taux de survie du cancer colorectal est moyen comparé à d’autres cancers. Les personnes recevant le diagnostic du cancer colorectal ont environ 67 % de chance de survie 5 ans après le diagnostic, par rapport à des personnes similaires dans la population générale.