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Lignes directrices et conseils

Suivi des tests de dépistage autoprélevés du papillomavirus humain (VPH)

Le test de dépistage autoprélevés du papillomavirus humain (VPH) est disponible en Ontario, mais il n’est pas actuellement assuré par l’Assurance-santé de l’Ontario ni recommandé par le Programme ontarien de dépistage du cancer du col de l’utérus.

Trouvez des conseils de suivi pour les prestataires de soins de santé dont les patients choisissent de payer pour un test HPV auto-collecté.

Mise en garde : Les étapes suivantes présentées sur cette page Web se fondent sur des données provenant d’échantillons prélevés par des médecins.

Résultats négatifs pour le VPH

Les personnes dont les résultats sont négatifs pour le VPH peuvent repasser un test de dépistage du cancer du col de l’utérus dans 5 ans.

Il n’est pas nécessaire d’effectuer un test de cytologie pour les personnes dont les résultats sont négatifs pour le VPH, car les données indiquent que le co-test du VPH/de cytologie donne lieu à une proportion plus élevée de résultats faussement positifs (c’est-à-dire des personnes dont les résultats de dépistage sont faussement positifs alors qu’elles présentent des anomalies non significatives) et à un nombre plus élevé d’aiguillages inopportuns vers la colposcopie, ce qui comporte des risques pour les patientes.

Résultats positifs pour le VPH

Étape 1 : Tests de cytologie

Les personnes dont les résultats sont positifs au VPH doivent consulter un fournisseur de soins primaires pour passer un test de cytologie.

Il se peut que les personnes aiguillées vers la colposcopie qui n’ont que le résultat du test de dépistage du VPH soient refusées, car un résultat positif au test du VPH ne constitue pas en soi une indication appropriée pour la colposcopie.

Le test de cytologie est essentiel pour déterminer le risque de précancer et de cancer du col de l’utérus et permet une prise en charge basée sur le risque (colposcopie plutôt que répétition du test du VPH dans deux ans).

Un échantillon autoprélevé contient principalement des cellules du vagin et non du col de l’utérus. Alors que le test du VPH ne nécessite pas de cellules du col de l’utérus, un test de cytologie est l’examen direct des cellules du col de l’utérus et n’est pas fiable lorsqu’il est réalisé à partir d’un échantillon autoprélevé.

Étape 2 : Prise en charge basée sur les résultats des tests du VPH et de la cytologie

Les étapes cliniques suivantes pour les personnes ayant obtenu des résultats de tests de dépistage du VPH et de cytologie sont décrites dans le tableau suivant.

HPV and cytology testing results
Résultat VPH Résultat de la cytologie – Grade élevé* Résultat de la cytologie – Grade normal ou bas**
VPH 16 Orienter vers la colposcopie Orienter vers la colposcopie
VPH 18 Orienter vers la colposcopie Orienter vers la colposcopie
VPH (autre sous-type à risque élevé)*** Orienter vers la colposcopie Répéter le test du VPH dans 2 ans

*Les résultats cytologiques de haut grade comprennent les lésions malpighiennes intra-épithéliales de haut grade (HSIL), les cellules malpighiennes atypiques, ne pouvant exclure une HSIL (ASC-H), les lésions malpighiennes intra-épithéliales de bas grade, ne pouvant exclure une HSIL (LSIL-H); les cellules glandulaires atypiques (AGC); les cellules endocervicales atypiques (ACE); l’adénocarcinome in situ (AIS); l’adénocarcinome (ACC); l’adénocarcinome endocervical (ACC-E); ou le carcinome épidermoïde (SCC).

**Les résultats de cytologie de bas grade comprennent les cellules malpighiennes atypiques de signification indéterminée (ASCUS); la lésion malpighienne intra-épithéliale de bas grade (LSIL).

***Inclut tous les résultats de tests du VPH autres que 16/18 (par exemple, 31, 33, 35, 39, 45, 51, 52, 56, 58, 59, 68)

Indications pour le test du VPH

Le test du VPH ne doit être utilisé que pour le dépistage du cancer du col de l’utérus.

Le test du VPH ne doit pas être utilisé comme test de dépistage des infections sexuellement transmissibles (par exemple, pour déterminer si une personne a contracté une infection par le VPH d’un nouveau partenaire sexuel), et ce, pour deux raisons :

  • Les tests du VPH ne détectent que certains sous-types de VPH.
    • Sur plus d’une centaine de sous-types de VPH, le test du VPH ne permet de détecter que 13 sous-types considérés comme oncogènes (c’est-à-dire qui causent le cancer du col de l’utérus).
    • Le test du VPH ne permet pas de détecter les sous-types de VPH non oncogènes, comme ceux qui causent les verrues génitales.
    • Ainsi, un test du VPH négatif ne signifie pas nécessairement qu’une personne n’est pas infectée par le VPH, mais seulement qu’une infection à VPH oncogène n’a pas été détectée.
  • Un dépistage trop fréquent n’apporte pas de protection supplémentaire et peut être préjudiciable.
    • La plupart des infections à VPH oncogènes disparaissent d’elles-mêmes, mais cela peut prendre plusieurs années. Près de 80 % des infections disparaissent dans les trois ans.[1]
    • Seules les infections persistantes à VPH oncogènes provoquent le cancer du col de l’utérus, mais ce cancer met de nombreuses années à se développer (15 à 20 ans chez les personnes immunocompétentes).[2]
    • Il n’existe pas de traitement pour les infections à VPH oncogènes. Seuls le précancer et le cancer pouvant se développer à la suite d’une infection persistante par le VPH oncogène peuvent être traités.
    • Un dépistage trop fréquent n’est donc pas bénéfique. En fait, un dépistage trop fréquent augmente le risque de détection d’infections transitoires par le VPH, ce qui peut mener à la réalisation d’une colposcopie non nécessaire. La colposcopie est un examen potentiellement invasif qui comporte des risques associés, tels que l’anxiété, la gêne et la douleur.

[1] Demarco M, Hyun N, Carter-Pokras O, Raine-Bennett TR, Cheung L, Chen X, et al. Une étude de l'histoire naturelle du VPH spécifique au type et implications pour les programmes contemporains de dépistage du cancer du col de l'utérus . EClinicalMedicine. 2020 Mai;22:100293.

[2] Oragnisation mondiale de la santé. Cancer du col de l’utérus [Internet]. 2019 [cited 2022 Sep 22]. Disponible sur: Cancer du col de l’utérus (who.int)