Les personnes atteintes de troubles mentaux graves font l’objet de disparités en matière de risque de cancer.
Le présent rapport met ces disparités en lumière et suggère des politiques et programmes de soins primaires et de prévention du cancer visant à améliorer les résultats cliniques.
Faits saillants
- Le tabagisme, l’inactivité physique et la faible consommation de fruits et de légumes sont nettement plus prévalents chez les personnes atteintes de schizophrénie en Ontario que dans la population générale.
- Les personnes atteintes de troubles mentaux graves présentent un taux de mortalité attribuable au cancer supérieur à celui de la population générale et sont moins susceptibles de se soumettre au dépistage du cancer et de bénéficier d’autres services de prévention.
- Environ 35 % des établissements ontariens s’occupant de personnes atteintes de tels troubles offrent des services conformes à l’approche « Ask-Advise-Refer » (Demander, Conseiller, Orienter).
- Il est possible d’améliorer cette situation en renforçant la capacité des fournisseurs de soins primaires à prévenir le cancer chez les personnes atteintes de troubles mentaux graves et en facilitant l’accès aux programmes de renoncement au tabac.