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Étude sur la mesure des inégalités dans les petites zones de l’Ontario en ce qui concerne le cancer (MOSAIC)

Le cancer touche de nombreux Ontariennes et Ontariens, et les taux de cancer varient considérablement dans la province. En examinant les disparités en matière de santé en ce qui concerne l’incidence du cancer et la survie en Ontario, nous pouvons permettre aux utilisateurs de connaissances d’obtenir des résultats plus justes sur le cancer dans leur collectivité.

Nous envisageons de publier les résultats de l’étude en 2022. Vous pouvez vous inscrire maintenant et nous vous enverrons un courriel lorsque les résultats de l’étude seront disponibles.

S’inscrire pour obtenir les résultats de l’étude

Au sujet de l’étude MOSAIC

Une équipe de chercheurs pluridisciplinaires de Santé Ontario a élaboré l’étude MOSAIC. L’équipe cherche à mieux comprendre les inégalités de la charge du cancer à l’échelle des petites zones de l’Ontario et leur évolution au fil du temps. L’étude vise trois objectifs :

  1. Déterminer les inégalités par petite zone ainsi que dans le temps (c.-à-d. différences spatio-temporelles) de l’incidence du cancer et de la survie relative parmi les types de cancer étudiés.
  2. Examiner les facteurs sous-jacents qui peuvent entraîner des inégalités spatio-temporelles dans l’incidence du cancer et la survie à celui-ci.
  3. Faire participer les utilisateurs de connaissances au processus de recherche pour améliorer l’utilité et la portée des résultats de l’étude.
MOSAIC Study Placemat thumnail

Questions et réponses

Qui participe à l’étude MOSAIC?

L’étude MOSAIC est menée par une équipe pluridisciplinaire de Santé Ontario. L’équipe est formée d’épidémiologistes, de biostatisticiens, de cliniciens praticiens, d’administrateurs de systèmes de santé et d’un expert en traduction des connaissances. L’un des objectifs importants de l’étude est de faire participer des utilisateurs de connaissances au processus de recherche afin de présenter des résultats utiles et accessibles. Pour y parvenir, nous avons proposé à des intervenants de participer à un comité consultatif, et à d’autres utilisateurs des connaissances qui le souhaitaient d’examiner et d’évaluer des produits de connaissance.

Équipe de recherche

Principaux chercheurs

Dr Prithwish De, directeur de la surveillance et du registre du cancer
Todd Norwood, chercheur interne, Surveillance et registre du cancer

Cochercheuses et cochercheurs

Zeinab El-Masri, spécialiste principale, Évaluation et transmission des connaissances, Surveillance et registre du cancer
Dre Linda Rabeneck, vice-présidente, établissements cliniques et programmes de qualité
Dr Simron Singh, oncologue, Centre des sciences de la santé Sunnybrook
Dre Jill Tinmouth, médecin et scientifique, Centre des sciences de la santé Sunnybrook

Collaborateurs

Dre Shabnam Balamchi, scientifique décisionnelle, données et science décisionnelle (anciennement principale associée de recherche, Surveillance et registre du cancer)
Dr Eric Holowaty, consultant, Université de Toronto
Jay Kim, principale associée de recherche, Surveillance et registre du cancer
Amidu Raifu, associé de recherche principal, Surveillance et registre du cancer
Dr Laura Seliske, analyste principale, Réseau rénal de l’Ontario (anciennement associée de recherche, Surveillance et registre du cancer)

Coordinateur de recherche

Inthuja Selvaratnam, coordinatrice de recherche, Surveillance et registre du cancer

Quelles sont les connaissances acquises sur la disparité géographique concernant l’incidence du cancer et la survie au cancer en Ontario?

Nous savons qu’il existe une disparité géographique considérable entre les grandes zones de l’Ontario. Par exemple, les Ontario Cancer Profiles (Profils de cancers en Ontario) montrent une différence du simple au double dans la fourchette des taux d’incidence du cancer du poumon dans les bureaux de santé publique de l’Ontario (de 47,5 à 101,1 pour 100 000 personnes). Les données statistiques montrent également une différence de presque du simple au double dans la fourchette des taux de survie relative (de 16,6 % à 31,4 %). Toutefois, nous en savons beaucoup moins sur l’écart de l’incidence du cancer et de la survie à celui-ci à l’échelle des quartiers au sein de ces vastes zones en Ontario.

Quels sont les avantages de l'examen de l’incidence et de la survie à l’échelle des petites zones?

Le principal avantage est que la population est plus homogène dans les petites zones que dans les vastes zones. Par exemple, la population d’un quartier a plus de chance d’avoir des points communs que celle d’une municipalité. Aussi, les vastes zones comme les municipalités présentent en général de plus grands écarts en leur sein qu’entre elles. Par exemple, les données statistiques des Ontario Cancer Profiles (Profils de cancers en Ontario) montrent que pour 2016, Toronto et Mississauga présentent des taux semblables normalisés selon l’âge pour tous les types de cancer. Toutefois, au sein de ces deux villes, nous nous serions attendus à observer des écarts entre les quartiers.

Quels facteurs sont pris en compte dans les analyses portant sur l’incidence et la survie?

L’étude MOSAIC porte sur l’examen de la relation de facteurs socioéconomiques, démographiques, du statut urbain, rural ou d’éloignement avec l’incidence du cancer et la survie à celui-ci. L’étude porte également sur la façon dont le dépistage du cancer et les facteurs de risque modifiables influent sur l’incidence du cancer. Les facteurs comme l'ethnicité, l’accès aux soins et les comorbidités n’ont pas été pris en compte, mais devront l’être dans le cadre de recherches ultérieures.

Quelles politiques ou pratiques pourraient changer à la suite de l’étude MOSAIC?

Les disparités observées dans l’étude peuvent permettre de définir des interventions et des politiques ciblées pour les collectivités où les inégalités sont les plus grandes. Les utilisateurs des connaissances peuvent se servir des résultats de l’étude pour :

  • approfondir les recherches, comprendre et traiter les causes sous-jacentes de ces disparités;
  • créer des profils de risques communautaires afin de comprendre comment les ressources en matière de prévention des maladies chroniques devraient être réparties;
  • s’assurer que les ressources sociales et de santé appropriées sont réparties sur le plan géographique pour soutenir les patients atteints de cancer les plus vulnérables au cours de leur traitement et de leur convalescence.

L’étude a été menée grâce au soutien de l’Institut ontarien de recherche sur le cancer et au financement du gouvernement du Canada.